Une femme entre dans une cellule, poussée par un jeune soldat. L’époque est trouble. La prisonnière veut garder avec elle de quoi écrire. Enfermée, surveillée, n’ayant plus d’espace pour marcher et courir, elle veut toujours écrire. Car l’écriture ouvre un champ de liberté. Toujours. L’action se déroule durant quelques jours et nuits d’enfermement… J’ai rêvé la Révolution est librement inspiré par la vie et la mort d’Olympe de Gouges. C’est elle qui a écrit en 1791 La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Arrêtée le 20 juillet 1793, jugée le 2 novembre par le Tribunal révolutionnaire, elle est condamnée et exécutée le lendemain. Son dernier texte est une lettre adressée à son fils, écrite le jour de sa mort. Pour écrire sa pièce, Catherine Anne s’est attachée à cette question : «Comment une personne qui a vécu librement, avec une forme d’audace, de courage, de culot, résiste à l’emprisonnement ?». «La mise en scène restitue avec pudeur et conviction le drame qui se joue à l’intérieur de la cellule de la prison révolutionnaire, drame passant à travers une femme hors norme, volontaire, engagée, orgueilleuse et déterminée, infiniment libre moralement.» (Hottellotheatre.wordpress)
Genre Théâtre
d’aujourd’hui,humanité et émotions
Durée 1h45 sans entracte
Plein tarif 45.– et 40.–
Tarif réduit 40.– et 35.–
Étudiants, apprentis 15.- le soir du spectacle à la caisse du théâtre
+41 (0)27 322 30 30