The servant

Dans l’Angleterre des années cinquante, Tony, un jeune et oisif aristocrate, emménage dans un quartier cossu de Londres. Pour s’occuper de sa grande maison, il engage Barrett, un domestique aux références prestigieuses, qui se révèle être un valet modèle, travailleur et intelligent. En dépit des avertissements de son entourage, Tony devient rapidement dépendant de son irréprochable domestique. Les rôles s’inversant insensiblement, le maître se retrouve l’esclave de son serviteur…

Humour noir, surréalisme et suspens psychologique s’entremêlent dans ce huis clos sulfureux où est mené, sur fond de lutte des classes, un combat acharné pour la domination.

Grâce à l’interprétation sensible et pointue des comédiens (Maxime d’Aboville et Alexie Ribes en tête), grâce à la mise en scène sobre et toujours tenue de Thierry Harcourt, le spectateur s’abandonne à l’opacité des conduites, à l’ambiguïté des êtres, à la perversité des relations maître-valet.

« Très anglais, angoissant et superbement joué et mis en scène. » (Figaroscope)

« Jeu précis et subtil des comédiens. Le public se prend au jeu, rit souvent – mais jaune – aux rebondissements de ce thriller “faustien”. » (Les Échos)

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