Paru en 1932, Voyage au bout de la nuit fait événement dans l’histoire de la littérature parce que Louis Ferdinand Céline, son auteur, invente une langue parlée, puissante, tout à la fois argotique et raffinée. Ce roman raconte le voyage de Bardamu, à travers la Première Guerre mondiale, le colonialisme triomphant ou encore la misère des banlieues. Dans l’adaptation qu’il a réalisée, Philippe Sireuil se concentre sur la première des quatre parties qui composent le roman, c’est-àdire sur les chapitres liés à la guerre. «Ça a débuté comme ça. Moi j’avais jamais rien dit. Rien. C’est Arthur Granate qui m’a fait parler.» Telles sont les premières phrases de Bardamu qui nous fait à la première personne le récit de son épopée. Sur scène, c’est non pas un comédien, mais Hélène Firla qui donne corps et voix à la figure de ce soldat réchappé de l’enfer de la guerre de 14-18. Avec maestria, elle restitue l’étrangeté, la grandeur, la force, la fragilité, la ténacité et la violence de ce témoignage. «La comédienne est merveilleuse en bourdon d’abord détimbré, puis vibrant comme malgré elle, tocsin apocalyptique et féroce.» (Le Temps)
Genre Théâtre d’aujourd’hui, adaptation d’un grand roman
Attention jauge limitée
Durée 1h15 sans entracte
Plein tarif 45.– et 40.–
Tarif réduit 40.– et 35.–
Étudiants, apprentis 15.– le soir du spectacle à la caisse du théâtre
+41 (0)27 322 30 30